Delphine, depuis quand travailles-tu au Parc ?
Je suis arrivée en novembre 2020, en plein COVID 19. J’avais besoin de changement, d’une vraie bouffée d’oxygène. Je venais d’une métropole trop urbaine, sans lien avec le terrain… Et j’ai ressenti le besoin de revenir à mes premières amours : le monde rural.
Comment décrirais-tu ton métier ?
Je suis un peu le couteau suisse de l’aménagement. J’accompagne les communes et intercommunalités dans leurs documents d’urbanisme – PLU, PLUi, cartes communales, SCoT – pour les aider à construire des projets cohérents avec la charte du Parc et les grands enjeux : biodiversité, climat, paysage, patrimoine…
A quoi ressemble ton quotidien ?
C’est très varié ! Je peux travailler sur un PLU, conseiller une école sur la végétalisation de sa cour, ou aider une commune à intégrer des solutions fondées sur la nature comme la végétalisation des bourgs…. Le Parc n’est pas dans l’opérationnel pur, mais il met les communes sur les bons rails. Je développe aussi un travail autour du patrimoine rural bâti (lavoirs, fontaines…) et du patrimoine immatériel (légendes…). Je rédige aussi des avis sur les projets photovoltaïques, agrivoltaïques ou éoliens. Ce sont des dossiers parfois sensibles, et notre rôle est de garantir leur cohérence avec les enjeux d’un Parc (Les paysages, la biodiversité…).
Que préfères-tu dans ton métier ?
La diversité des sujets, des partenaires, des territoires. J’apprends tous les jours. Le partenariat avec l’école d’architecture sur les biomatériaux (terre crue, pierre, roseaux), par exemple, est particulièrement stimulant.
Et les élus dans tout ça ?
Ce sont mes interlocuteurs principaux. Ce que je retiens, c’est la bienveillance d’un grand nombre d’élus. Même quand on n’est pas d’accord, on arrive souvent à avancer, à construire ensemble. Mais je travaille aussi avec les services de l’État, les CAUE, les CEN, les agences de l’eau…
“La butte de Montsec : un endroit suspendu, en hauteur, avec une vue splendide. On s’y sent hors du monde. Le cimetière américain de Thiaucourt, et plus précisément le banc tout au fond, où je vais quand j’ai besoin de souffler. Et puis il y a… Tarquimpol, avec son côté sauvage, naturel, presque brut. C’est pour moi l’image que je me faisais d’un Parc naturel régional”
Parc naturel régional de Lorraine
1 rue du Quai
CS 80 035
54702 Pont-à-Mousson Cedex